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Al-Kalimat 2013

Al Kalimat 2013

Deuxième édition d’Al Kalimat, le Marathon des mots de Tunis

Ici à Tunis a commencé, il y a deux ans, la vraie révolution : celle des mots, portés par des voix souvent simples, jeunes, anonymes qui se sont élevées pour mettre fin à la dictature et pour réclamer la démocratie.
Ici, à Tunis, et malgré les difficultés de tous ordres, chaque voix compte désormais. Tel est du moins le fondement d’une révolution qui est passée par l’expression, par le pouvoir des mots, y compris ceux de la blogosphère, par celui de voix qui se sont hissées aux oreilles du monde entier, des voix hautes.

Place, donc, pour une deuxième édition de lectures à voix haute à Al Kalimat, Tunis. Pour réussir, à faire entendre de nouveau, trois jours durant, au cœur de la ville, la parole de celles et ceux qui, autour de la Méditerranée, ont écrit les pages les plus singulières de cette histoire du monde, depuis ses origines jusqu’à aujourd’hui.

Al-Kalimat 2012

Al Kalimat 2012

« Depuis sa création, la Méditerranée est au cœur du projet du Marathon des mots. Ecrivains de Barcelone, du Portugal, d’Algérie, d’Egypte, de toute l’Afrique, des liens forts se sont tissés chaque année avec ces auteurs lors du Marathon des mots.

Année après année, le Marathon des mots que j’ai conçu et développé à Toulouse, a inventé des conversations méditerranéennes à la Médiathèque José Cabanis – de beaux dialogues entre les écrivains de France et de l’ensemble de la Méditerranée, ayant souvent en partage la langue française : Edmonde Charles-Roux, Dominique Fernandez, Amin Maalouf et les écrivains Claudio Magris, Boualem Sansal ou Gamal Ghitany…

Notre dernière édition dédiée à la Chronique d’un printemps arabe, a été une occasion unique de saluer le talent et la cause d’écrivains et intellectuels en lutte pour la liberté et la démocratie, venus d’Egypte, du Liban, de Libye, du Maroc, de Palestine, de Syrie et de Tunisie – beaucoup ayant payé de l’exil leur lutte et engagement contre des régimes autoritaires.

Programme de DOC A TUNIS 2016

Tunis, 20-24 avril 2016


Mercredi 20 avril

Le 4ème art
18h: Cérémonie d’ouverture
Lecture
Hommage à Jilani Goubantini le père des salles de cinéma.
Lecture
Hommage à Anne-Marie Luccione d’Euro Doc

18h30: ● FUOCCOAMMARE de Gianfranco Rosi (France/Italie, 108’)

Prix Ours d’or Berlinale 2016
Prix David di Donatello du meilleur film



Jeudi 21 Avril 2016

Le 4ème art

18h30: ● Question de survie de Mohamed Tawfik Safsafi (Tunisie / 2015 / VOSTFR, 26’)

19h ● Le verrou de Leila Chaibi et Hélène Poté (Tunisie, France / 2016 / VOSTFR, 62’)
Mention spéciale Djerba Doc Days

20h30: ● Eau argentée de Ossama Mohammed,Wiam Simav Bedirxan (France, Syrie / 2014 / VOSTFR, 110’)
Sélection Cannes 2014

Vendredi 22 Avril

le 4éme art

15h: ● Master Class avec Nouri Bouzid, 60'
Savoir comment fabriquer un film documentaire de « A » jusqu’à « Z ».
Une leçon de cinéma sera donnée par le grand réalisateur Nouri Bouzid auteur des meilleurs chefs d’œuvres tel que « L’homme de cendre », « Poupées d’argile », « Making of » et « Les sabots en or »


16h30: ● Le visage de dieu de Bahram Aloui (Tunisie / 2014 / VOSTFR, 58’)

18h30: ● Kabran de Charfeddine Ferjani (Tunisie / 2015 / Vostfr, 23’)
Prix : Dromador 2016

19 h: ● L'homme qui répare les femmes de Thierry Michel (Belgique, Congo, Etats unis / 2015 / VOSTFR, 112’)

Les Magrittes du cinéma 2016



Samedi 23 Avril

le 4éme art

11h : ● War reporter de Amine Boukhris (Tunisie / 2015 / VOSTFR, 71’)
Winner best documentary MAFF

● Suivi d’une leçon de cinéma avec Amine Boukhris

15h : ● Rahil (Departure) de Adnen Chaouachi (Tunisie / 2015 / VOSTFR, 52’)


16h : ● The Wolfpack de Crystal Moselle (Etats unis d’Amérique / 2015 / VOSTFR, 84’)
Prix spécial du jury Sundance 2016

18h : ● Le chant des tortues de Jawad Rahlib (Maroc / 2013 / VOSTFR, 85’)
Prix : Valladolid International Film Festival (Valladolid) FESPACO

19h30 : ● Fatima de Philippe Faucon (France / 2015 / VO français, 79’)
Prix : 3 césars : Meilleur film de l’année 2016, Meilleur jeune espoir féminin, meilleure adaptation.

Dimanche 24 Avril

le 4éme art
9h: ● Sur le chemin de l'école de Pascal Plisson(France / 2013 / VOSTFR, 77’)
Prix : César du meilleur réalisateur
Prix Henri-Langlois du Film documentaire


10h30: ● Zéro de Nidhal Chatta (Tunisie / 2015 / VOSTFR, 83’)
Prix de la meilleure contribution artistique
Suivi d’une leçon de cinéma avec Nidhal Chatta.

15h: ● Le sel de la terre de Wim wenders, Juliano Ribeiro Salgado (France, Brésil / 2015 / VOSTFR, 109’)
César du meilleur film documentaire.
Prix spécial un certain regard Cannes


16h30: ● La glace et le ciel de Luc Jacquet (France / 2015 / Vo Français, 90’)
Nomination et clôture du festival de Cannes

18h: ● Protectorat 1881 de Tarek Ibrahim (Tunisie / 2015 / VostFR, 50’)

Programme de Tunis capitale de la danse 2016

Tunis, 27 avril au 1er mai 2016


Mercredi 27 Avril - 17h au Mondial

mohamed cheniti
RAS A RAS/div>

18h30: ● FUOCCOAMMARE de Gianfranco Rosi (France/Italie, 108’)



Jeudi 21 Avril 2016

Le 4ème art

18h30: ● Question de survie de Mohamed Tawfik Safsafi (Tunisie / 2015 / VOSTFR, 26’)

19h ● Le verrou de Leila Chaibi et Hélène Poté (Tunisie, France / 2016 / VOSTFR, 62’)
Mention spéciale Djerba Doc Days

20h30: ● Eau argentée de Ossama Mohammed,Wiam Simav Bedirxan (France, Syrie / 2014 / VOSTFR, 110’)
Sélection Cannes 2014

Vendredi 22 Avril

le 4éme art

15h: ● Master Class avec Nouri Bouzid, 60'
Savoir comment fabriquer un film documentaire de « A » jusqu’à « Z ».
Une leçon de cinéma sera donnée par le grand réalisateur Nouri Bouzid auteur des meilleurs chefs d’œuvres tel que « L’homme de cendre », « Poupées d’argile », « Making of » et « Les sabots en or »


16h30: ● Le visage de dieu de Bahram Aloui (Tunisie / 2014 / VOSTFR, 58’)

18h30: ● Kabran de Charfeddine Ferjani (Tunisie / 2015 / Vostfr, 23’)
Prix : Dromador 2016

19 h: ● L'homme qui répare les femmes de Thierry Michel (Belgique, Congo, Etats unis / 2015 / VOSTFR, 112’)

Les Magrittes du cinéma 2016



Samedi 23 Avril

le 4éme art

11h : ● War reporter de Amine Boukhris (Tunisie / 2015 / VOSTFR, 71’)
Winner best documentary MAFF

● Suivi d’une leçon de cinéma avec Amine Boukhris

15h : ● Rahil (Departure) de Adnen Chaouachi (Tunisie / 2015 / VOSTFR, 52’)


16h : ● The Wolfpack de Crystal Moselle (Etats unis d’Amérique / 2015 / VOSTFR, 84’)
Prix spécial du jury Sundance 2016

18h : ● Le chant des tortues de Jawad Rahlib (Maroc / 2013 / VOSTFR, 85’)
Prix : Valladolid International Film Festival (Valladolid) FESPACO

19h30 : ● Fatima de Philippe Faucon (France / 2015 / VO français, 79’)
Prix : 3 césars : Meilleur film de l’année 2016, Meilleur jeune espoir féminin, meilleure adaptation.

Dimanche 24 Avril

le 4éme art
9h: ● Sur le chemin de l'école de Pascal Plisson(France / 2013 / VOSTFR, 77’)
Prix : César du meilleur réalisateur
Prix Henri-Langlois du Film documentaire


10h30: ● Zéro de Nidhal Chatta (Tunisie / 2015 / VOSTFR, 83’)
Prix de la meilleure contribution artistique
Suivi d’une leçon de cinéma avec Nidhal Chatta.

15h: ● Le sel de la terre de Wim wenders, Juliano Ribeiro Salgado (France, Brésil / 2015 / VOSTFR, 109’)
César du meilleur film documentaire.
Prix spécial un certain regard Cannes


16h30: ● La glace et le ciel de Luc Jacquet (France / 2015 / Vo Français, 90’)
Nomination et clôture du festival de Cannes

18h: ● Protectorat 1881 de Tarek Ibrahim (Tunisie / 2015 / VostFR, 50’)

Ness El Fen

Former, sensibiliser, diffuser… Notre investissement a résulté d’un engagement : soutenir la création, à travers la formation des artistes et un travail de médiation à l’égard du public. Ness El Fen (les gens de l’art), est une association animée par la volonté de favoriser et de promouvoir en Tunisie le développement de certains secteurs artistiques, dans une approche qui relie dimensions artistiques et pédagogiques, conjugue activités de diffusion, de création et de formation. C’est aussi un lieu en propre, l’Espace « Ness El Fen ».
Depuis sept ans, les Rencontres Chorégraphiques de Carthage s’attachent à faire partager au public tunisien l’expression chorégraphique contemporaine, dans une volonté de sensibiliser le regard à cette création artistique, novatrice et en prise sur le réel, d’appuyer la création tunisienne, d’installer une « culture » de la danse contemporaine. Chaque édition draine un public toujours plus nombreux, fidélisé, familiarisé désormais à l’expression chorégraphique et curieux de nouveautés.

Dans le même esprit, les Rencontres internationales du film documentaire-DOC A TUNIS- ont dès leur 1ère édition voulu s’affirmer comme un lieu de promotion artistique, de rencontre et aussi de formation. Le choix du documentaire est né d’un constat : celui d’un fort désir de création. Il a été porté par une volonté : participer à l’expression d’un regard endogène « sur le monde et sur soi », sur sa réalité propre, son environnement immédiat ou plus lointain. Cet objectif justifiait là encore le projet d’un festival : on ne développe pas un point de vue pertinent sur le monde seul dans son coin ; on le forme en le mettant à l’épreuve d’autres points de vue, par la rencontre et par l’échange.
Et puisque la pédagogie est au cœur de notre action, ces manifestations intègrent toutes deux ateliers et débats, et sont chacune « adossées » à des établissements de formation spécialisée, pour que le plaisir de voir soit accompagné de celui d’apprendre, de comprendre, de réfléchir :l’Ecole des arts et du cinéma (EDAC) et la création en janvier 2007 du Centre méditerranéen de Danse Contemporaine (CMDC), première école de danse contemporaine en Afrique. Des établissements qui ont vocation à former les talents de demain, et dans le cas de la danse à appuyer la professionnalisation d’un secteur encore émergent mais qui en Tunisie, comme sur le continent africain tout entier, s’affirme désormais comme un art majeur, éminemment novateur et ouvert à tous les champs de la création contemporaine.

Par sa culture, par son histoire et sa géographie, la Tunisie est située à un « carrefour » des civilisations, entre l’Europe et l’Afrique subsaharienne, au cœur du Monde arabe, au centre du Bassin méditerranéen -un lieu de croisement des communautés. Dans un monde troublé où la guerre, la violence, l’incompréhension semblent presque partout régner, la confrontation des différentes expériences et des diverses expressions artistiques apparaît plus que jamais un moyen privilégié pour féconder le dialogue entre les cultures, le rapprochement des peuples.
A notre place, forcément modeste et qui peut sembler dérisoire, notre ambition a toujours été de participer à la rencontre et aux échanges, à des projets croisés placés sous le signe de la diversité culturelle. Rêvons donc ensemble à un monde où les talents primeraient sur les présupposés et les préjugés, où la compréhension et le respect mutuel, le désir de faire ensemble, pourraient naître aussi d’une action quotidienne dont la culture serait le lieu de la révélation et l’espace d’expression privilégié, partagé en commun.

Syhem Belkhodja - Directrice artistique de l’Association Ness El Fen

La transition énergétique

La notion de transition énergétique désigne le passage du système énergétique actuel utilisant des ressources non renouvelables vers un bouquet énergétique basé principalement sur des ressources renouvelables et ce, par le développement de solutions de remplacement des combustibles fossiles et des matières radioactives . La transition énergétique est un processus long qui relève de decisions politiques. Partout dans le monde, l’accident nucléaire de Fukushima, au Japon en mars 2011 a remis au centre de l’actualité la question de la transition énergétique. Les modestes ressources énergétiques dont disposait jusque là la Tunisie sont en voie d’épuisement. Cette perspective met, déjà, en difficulté le secteur de l’énergie où on enregistre une diminution de la production de 8 % pour pétrole et de 9 % pour le gaz. Par ailleurs, la hausse de la consommation (plus 1,7 %, en 2013) implique un recours plus soutenu à l’importation, une situation qui a provoqué un déficit croissant de la balance énergétique, faisant passer la subvention à la Caisse de Compensation de 550 mille dinars en 2010 à 2 millions de dinars en 2013. La future stratégie énergétique de la Tunisie devra se fonder sur un recensement complet de toutes les ressources, qu'elles soient conventionnelles, renouvelables ou non conventionnelles. De par sa position géographique et ses conditions climatiques, le pays dispose de grands atouts en matière de sources d’énergie éolienne et solaire, mais leur exploitation nécessite de lourds investissements en infrastructure, notamment la construction de nouvelles lignes de haute et très haute tension pour le transport de l’énergie, des lieux de production aux lieux de consommation. D’autres options sont à l’examen, en particulier l’exploitation des gaz de schistes dont le procédé de fracturation hydraulique des couches géologiques soulève de grandes controverses en raison des menaces qu’il fait peser sur l’environnement (Pollution des nappes phréatiques profondes, risques de séisme, forte consommation d’eau). Quels choix seront faits ? A quels coûts ? Avec quelles conséquences pour l’environnement ? Pour les générations futures ?

La pollution urbaine

Même si la pollution urbaine est le résultat de multiples causes liées à l’activité humaine, nul besoin d’être un expert en environnement pour comprendre ce que cela veut dire. Chacun dans sa rue, son quartier, sa ville, son village est en permanence confronté aux innombrables nuisances qui lui gâchent la vie et menacent sa santé. La pollution urbaine déclenche des réactions en chaîne dont les effets, pas toujours visibles, peuvent avoir des conséquences redoutables sur la santé publique et un coût économique élevé pour la collectivité. Selon une étude publiée le 25 mars par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), près de 7 millions de personnes sont décédées en 2012 en raison de la pollution de l'air. Pour le citoyen ordinaire, la préoccupation majeure est de pouvoir vivre dans des conditions décentes et dignes. Par definition, la pollution est une dégradation de l'environnement introduisant dans l'air, l'eau ou le sol des matières n'étant pas présentes naturellement dans le milieu. La pollution entraine une pertubation de l'écosystème. On dénombre quatre types de pollutions. La pollution de l’air : elle résulte d’abord des gaz rejetés par les véhicules automobiles, mais également des gaz rejetés par les appareils de chauffage au fuel domestique et des gaz et poussières émanant des industries. Ces gaz toxiques contiennent principalement des oxydes de carbone, d’azote et de soufre ainsi que des particules de carbone imbrûlées (poussières noires) qui provoquent des maladies des voies respiratoires et une anémie chronique. La pollution des eaux : il s’agit du rejet dans les rivières et les lacs des matières organiques mêlées à des detergents et des micropolluants. Elles provoquent une forte chute de la quantité d’oxygène dissous dans l’eau, à la suite de sa consommation par l’oxydation de ces rejets. La pollution sonore : La pollution des sols : l’extension des zones urbaines qui s’accompagne du bétonnage et du goudronnage des surfaces viabilisées, stérilise et imperméabilise les sols. Une pollution encore plus grave peut se produire sur des sites industriels, par exemple à la suite de l’enfouissement ou du ruissellement de déchets toxiques.

La biodiversité marine

Par "biodiversité" on désigne la diversité biologique du monde vivant (faune, flore, écosystèmes), c’est à dire, tous les processus, les modes de vie ou les fonctions qui conduisent à maintenir un organisme en vie. La biodiversité est fragile. La pression humaine (urbanisation, déforestation, agriculture intensive) dégrade des milieux qui constituent l'habitat naturel de nombreuses espèces. La biodiversité marine est menacée par la surpêche et la pollution Les mers et océans représentent plus de 71 % de la surface de notre planète. Ils jouent un rôle essentiel, à la fois pour les écosystèmes terrestres et marins mais aussi pour les activités humaines que ce soit comme voie de communication (transport) ou comme source d’alimentation (pêche). À ce titre, les mers et océans sont donc l’objet de multiples enjeux en termes de gestion des pêches, de sécurité maritime ou encore de protection de la biodiversité. Parmi les mesures de protections, la communauté internationale préconise une gestion équitable des aires marines et côtières, l’édification d’aires marines protégées, l’utilisation soutenable des ressources marines et côtières, la lutte contre l’introduction d’espèces exotiques et l’impact de l’aquaculture sur l’environnement. Avec ses deux façades sur la Méditerranée, la Tunisie qui compte plus de 1500 Kilomètres de côtes et de nombreuses zones humides littorales se trouve particulièrement concernée par la question de la biodiversité marine. Toutes les questions sur sa préservation sont sur la table.