RCC 2007

  Tunis du 28 avril au 5 mai 2007  

Bref coup d’œil dans le rétroviseur

Quatre premières éditions ont été consacrées aux fondations de l’édifice et à sa consolidation. Les architectes appellent cela le « gros œuvre ».  Il s’agissait de faire une place à la danse sur la scène artistique nationale, de la doter d’un réseau de partenariat actif, d’inscrire l’évènement dans l’actualité culturelle, d’insuffler une dynamique à la création chorégraphique en sensibilisant les institutions et en impliquant les professionnels. L’autre objectif fondamental des Rencontres était et reste d’ordre pédagogique. Il faut faire connaître, faire comprendre pour faire aimer, une forme d’expression peu connue, jugée difficile, incompréhensible. Cela demande du temps. Menés avec un souci constant d’exigence artistique, nos efforts ont donné lieu à des propositions ouvertes sur tous les styles,  parfois osées, mais toutes centrées sur la danse contemporaine.

RCC 2006

RCC 2006

  Tunis du 29 avril au 7 mai 2006  

En cinq éditions, les Rencontres Chorégraphiques de Carthage sont au moins parvenues à un objectif, elles existent. Ce n’est pas un  résultat négligeable. D’abord parce que la pérennité de cette aventure n’était pas garantie qui supposait qu’existe un public tunisois pour une forme artistique réputée difficile, ensuite parce qu’il fallait que les artistes de toutes origines que nous souhaitions voir se rencontrer acceptent les conditions parfois précaires que nous leur proposions.Les Rencontres Chorégraphiques de Carthage ont fait de cette fragilité première une force qui a permis d’atteindre cette 5ème édition.Nos amis chorégraphes et danseurs ne viennent pas faire un spectacle de plus. Nos partenaires  n’aident pas une manifestation de plus. Ce Festival qui est d’abord une histoire collective, n’a de sens que comme rencontre. Il a permis la rencontre entre la danse contemporaine et le public tunisien,

RCC 2005

DOC A TUNIS 2005

  Tunis du 30 avril au 8 mai 2005  

Voilà les quatrièmes Rencontres Chorégraphiques de Carthage

Nous avons respecté notre engagement : faire venir en Tunisie des références parmi les créateurs de la danse d'aujourd'hui et permettre, grâce à cet événement, à la jeune création tunisienne de s'ouvrir sur le monde. C'était notre objectif initial malgré des difficultés qui pouvaient sembler insurmontables. Il est resté d'actualité.  Avec cette édition, il trouve un début de réalisation : d'une part, des compagnies importantes et des figures historiques de la danse contemporaine sont présentes ; d'autre part, la jeune génération tunisienne tient ses promesses et rejoint de plein droit la programmation.

Dans la situation de trouble où se trouve le monde actuel, il peut paraître dérisoire de s'échiner à faire vivre un festival de danse contemporaine. Alors que la guerre, la violence et l'incompréhension des peuples et des cultures règnent presque partout, ici, quelques danseurs partageant avec quelques centaines de spectateurs l'émotion de la danse… Ce serait presque choquant n'était la beauté de l'exemple.

RCC 2004

RCC 2004

  Tunis du 1er au 8 mai 2004  

Synthèse des deux premières éditions

Forts de la réussite incontestable des Rencontres Chorégraphiques de Carthage qui se sont tenues du 29 avril au 4 mai 2003, c’est avec plaisir que nous tenons à vous annoncer la poursuite de cet événement culturel et vous informer des nouvelles stratégies artistiques que nous entendons suivre pour cette année 2004.
Au cours de la dernière édition. Nous avons encore rencontré des difficultés d’ordre technique et logistique. Nous en avons pleinement conscience. Cette année, nous emploierons tous nos efforts à améliorer ces points, en envoyant, notamment, certains de nos techniciens en stage au sein de festivals internationaux.

RCC 2003

RCC 2003

  Tunis du 29 avril au 4 mai 2003  

On n'a peut-être jamais eu autant besoin de danse qu'aujourd’hui L'affirmation pose évidemment son pesant de militantisme naïf qui fait le charme des amoureux de la chose chorégraphique. Ce n'est déjà pas si mal. Mais l'actualité donne un sens particulier à ce propos. Alors que le contact entre les cultures a rarement été aussi complexe, la chance de celui qui danse est de le faire sans accent sans pour autant devoir ressembler à quelqu'un d'autre pour s'exprimer. La langue de son corps est toujours à la fois une langue commune et un trait parfaitement individuel ce qui inclue aussi tout ce qu'une culture peut déposer dans les muscles et les os. La danse est l'une des rares façons de s'affirmer sans rien oublier des autres; ne rien leur imposer et savoir que ce qui leur sera transmis ne subira pas le filtre déformant de la langue. Décidément, l'idéal de la danse possède, au regard des enjeux du monde, un puissant souffle d'utopie en action.

RCC 2002

RCC 2002

  Tunis du 30 avril au 8 mai 2002  

Consacrer, aujourd'hui, un festival à la danse répond, croyons-nous, à un double besoin : d'une part, élever la danse au rang d'art à part entière ; lancer, d'autre part, une nouvelle passerelle entre les cultures des pays du Bassin méditerranéen et d'autres régions du monde.
Longtemps confinée à la sphère étroite d'une pratique populaire de caractère divertissant, la danse a acquis en Tunisie, le statut d'un art majeur, éminemment novateur et ouvert à tous les champs de la création. Le développement des arts accompagnant l'évolution de la société tunisienne permet, aujourd'hui, à la danse de connaître une réelle émergence sur la scène artistique nationale.

Depuis quelques décennies, et à la faveur de l'essor de la danse, le théâtre, le cinéma, la musique ont intégré la chorégraphie comme dimension essentielle de leur expression artistique.