Programme Al Kalimat 2015

1er mai BARDO

6h-9h
Les Matins de France Culture /Marc Voinchet
9h0–10h
Civisme et engagement : Rencontre Olivier Poivre d’Arvor avec Isabelle Quentin-Heuzé, responsable de Projets Fondation EDF et Syhem Belkhodja , directrice artistique Ness El Fen.
10h–10h30
Pour saluer Abdelwahab Meddeb Hommage animé par Olivier Poivre d’Arvor avec la participation de Faouzia Zouari
LECTURE :texte lus par Faouzia Zouari et Amina Azouz
Libre de dessiner
10h30-13h
Bulles et planches en liberté. Rencontre avec Patrick Pelloux, de Plantu (Le Monde) et des caricaturistes
tunisiens Lofti Ben Sassi et Chadli Belkhamssa.
14h30-15h
Performance dansée «Après'midi» de Hela Fattoumi & Eric Lamoureux
Libre de filmer
15h-17h
Rencontre avec Atiq Rahimi et des cinéastes tunisiens : Nouri Bouzid, réalisateur
Walid Tayea, réalisateur , Dorra Bouchoucha, productrice, Julie Gayet, Pascale Bourgaux et Atiq Rahimi réalisateur de Terre et Cendres
Liberté de femmes
17h-18h
Hommage à Assia Djebar
LECTURE : Julie Gayet lit Nulle part dans la maison de mon père d’Assia Djebar (Fayard).
17h-18h
Oumaima Manaï Nitt 100 limites

Marc Voinchet

Marc Voinchet est un producteur et animateur radio français. Il travaille sur France Culture depuis 1982. En 1991 il est repéré par Jean Lebrun et travaille à ses côtés, d'abord comme stagiaire, pour l'émission Culture Matin. Par la suite il produit deux émissions de France Culture : Personne n'est parfait en 1999, Tout arrive en 2002. Il est nommé conseiller des programmes en 2005 puis directeur adjoint chargé des programmes de France Musique en 2007. Depuis 2009 il est producteur et animateur des Matins de France Culture

Abdelwahab Meddeb

Écrivain, poète et essayiste tunisien, Abdelwahab Meddeb est l'auteur d'une trentaine d'ouvrages traduits dans plus de quinze pays. Parmi eux : Pari de civilisation, Sortir de la malédiction et Contre-prêches – publiés en français aux éditions du Seuil ; L’exil occidental, Printemps de Tunis et Instants soufis – publiés en français aux éditions Albin Michel. Il a également créé sur la radio France Culture l'émission hebdomadaire «Cultures d'islam», qu'il a produit jusqu'à sa mort en novembre 2014, et il a dirigé la revue internationale Dédale. Dans son oeuvre et son action, il concilie les apports du monde arabe et du monde occidental, invitant notamment à une redécouverte de l’Islam dans les termes de la modernité.

Olivier Poivre d’Arvor

Olivier Poivre d’Arvor est écrivain, philosophe de formation et diplomate de carrière. De 1999 à 2010, il dirige l'Association française d'action artistique (AFAA), devenue Culturesfrance en 2006. Depuis 2010, il dirige France Culture. Il est l’auteur de romans et d’essais : Apologie du mariage (La Table Ronde, 1981), Flèches, le martyr de St Sébastien (1982), Victor ou l'Amérique (Lattès, 1989), Les petites Antilles de Prague (1994) et Le Club des momies (Grasset, 1998). Il a obtenu le prix Renaudot des lycéens pour son roman Le Voyage du fils (Grasset, 2008). En 2011 paraît Culture, état d’urgence (Tchou), une analyse des forces et faiblesses du modèle culturel français, assortie d’un plan d’action en réponse aux enjeux du XXIe siècle.

Faouzia Zouari

Fawzia Zouari est une écrivaine et journaliste tunisienne. Docteur en littérature française et comparée de la Sorbonne, elle vit à Paris depuis 1979. Elle travaille durant dix ans à l'Institut du monde arabe — à différents postes dont celui de rédactrice du magazine Qantara — avant de devenir journaliste à l'hebdomadaire Jeune Afrique en 1996. Faouzia Zouari est l’auteur de plusieurs ouvrages – essais et romans – parmi lesquels La Retournée (éditions Ramsay), Le voile islamique (éditions Favre), Pour en finir avec Shahrazad (Édisud), Ce voile qui déchire la France (éditions Ramsay) et La deuxième épouse (éditions Ramsay).

Amina Azouz

Amina Azouz Née à Tunis en 1983, Amina Azouz est l’auteur de deux livres de poésie intitulés respectivement Rancoeur d’automne, paru en 2002 et Le Radeau de la colère, qui vient de paraître aux éditions Berg. Universitaire formée à Paris IV Sorbonne, elle est spécialiste de littérature française et comparée qu’elle enseigne désormais à l’Université du Kef. Elle a été la directrice artistique de divers festivals dont « Doc à Tunis » le festival de films documentaires. Elle est aussi dramaturge et a collaboré à la création du spectacle « Bourguiba, la dernière prison ».

Patrick Pelloux

Patrick Pelloux est médecin urgentiste, syndicaliste et militant. Auteur dans les pages de Charlie Hebdo d’une chronique sur les politiques de santé et l’hôpital public en France, il est absent de la rédaction le jour de la fusillade du 7 janvier 2015. Depuis cet événement tragique, il assure avec d’autres la continuité de publication de l’hebdomadaire, afin de faire perdurer le combat de ceux qui ont disparu lors de l’attentat. Il est l’auteur de plusieurs publications, dont Histoires d’urgence (volumes 1 et 2) édités au Cherche Midi.

Jean Plantureux, alias Plantu

Jean Plantureux, alias Plantu, met un terme à ses études de médecine pour se rendre aux cours de dessin de l'école de Saint-Luc, à Bruxelles. Le Monde publie son premier dessin relatif à la guerre du Vietnam en 1972. Dès lors, il entre dans la rédaction du journal et ses caricatures font la 'Une' à partir de 1985. Il a aussi dessiné pour le magazine Phosphore et pour L'Express. Son coup de crayon et ses analyses fines et décapantes lui ont valu plusieurs prix. Son travail de caricaturiste a fait l’objet d’une exposition au musée Carnavalet de Paris en 2003.

Lofti Ben Sassi

Lotfi Ben Sassi est né à La Marsa à Tunis. Après des études de droit, il s'oriente vers le dessin de presse dans différents journaux tunisiens. Depuis quinze ans, il est à la une de La Presse avec les aventures d'un petit personnage, Bokbok, qui dépeint la société tunisienne. Lotfi Ben Sassi est l’auteur de quatre albums : Avec ou sans visa (Apollonia, 2002), Bonne année (2003), Les Bok Bok sont foot (2010) et La Femme est l'avenir de l'homme (Éditions Orients, 2011). Ce dernier ouvrage est lancé à Tunis par une séance de dédicace en pleine rue. Lotfi Ben Sassi écrit aussi des pièces de théâtre et des fictions pour la radio et la télévision (Nessma TV).

Chadli Belkhamssa

Chadli Belkhamsa est l’un des grands caricaturistes de Tunisie. Également peintre, illustrateur et scénographe, il officie dans les colonnes du quotidien satiriste tunisien La Presse depuis 40 ans. Il a également un parcours riche et éclectique entre la presse et le monde des arts tunisiens, et a régulièrement exposé des oeuvres à caractère surréaliste.

Atiq Rahimi

Atiq Rahimi est né en 1962 à Kaboul (Afghanistan). Après des études au lycée franco-afghan Estiqlal de Kaboul puis à l’université (section littérature), il quitte l’Afghanistan en 1984 pour fuir la guerre, se réfugie un temps au Pakistan puis demande et obtient l’asile politique en France où il passe un doctorat de communication audiovisuelle à la Sorbonne. Il réalise des films documentaires et adapte en 2004 son roman Terre et cendres, qui, présenté à au festival de Cannes obtient le prix « Regard sur l’avenir ». En 2008, il remporte le Prix Goncourt pour Syngué sabour. Pierre de patience (P.O.L.), qu’il adapte ensuite au cinéma.

Nouri Bouzid

Personnalité engagée, Nouri Bouzid est un réalisateur tunisien. Ses deux premiers longs métrages, L'Homme de cendres en 1986 et Les Sabots en or en 1987, sont sélectionnés au Festival de Cannes. Deux de ses films - L'Homme de cendres et Making of – ont reçu le Tanit d'or des Journées cinématographiques de Carthage, respectivement en 1986 et 2006. En plus de ses propres films, il participe à l'écriture des dialogues de films : Halfaouine, l'enfant des terrasses et Un été à La Goulette de Férid Boughedir, Le Sultan de la médina de Moncef Dhouib Les Silences du palais de Moufida Tlatli notamment.

Walid Taya

Walid Taya, Né à Tunis le 12 juillet 1976. Après des études de sociologie, il adhère à la Fédération Tunisienne des Cinéastes Amateurs - FTCA ainsi qu'à la Fédération Tunisienne des Ciné-Clubs - FTCC. Il réalise des courts-métrages amateurs et participe à des festivals internationaux indépendants. Il est 1er assistant réalisateur sur plusieurs productions avant de signer, En 2006, son premier court-métrage professionnel "Madame Bahja" qui lui vaut une sélection dans la section "Tous les Cinémas du Monde" au festival de Cannes. Il prend part à plusieurs stages et workshop dans plusieurs pays. Il suit la formation continue de la FEMIS (France) en 2007. En 2009, il réalise deux courts-métrages : "Prestige" et "Vivre" Il est actuellement en postproduction sur son documentaire "Moi EL Issawi" sur la Confrérie Soufie des Issawiyya de Tunis. Il travaille à son premier long-métrage, "FATARIA", écrit dans le cadre de l'Atelier scénario de la FEMIS sous la direction d'Eve DEBOISE.

Dorra Bouchoucha

Dora Bouchoucha est productrice de cinéma depuis 1994. Elle fonde Nomadis Images, sa société de production en 1995. Elle produit et coproduit de nombreux documentaires, courts et longs métrages de fiction tunisiens et étrangers. Elle crée l'Atelier de Projets des Journées Cinématographiques de Carthage en 1992. Elle a également mis sur pied les Ateliers SUD ECRITURE qu'elle dirige depuis 1997. Dora Bouchoucha s'investit également dans la formation et la promotion du cinéma du sud. Elle est régulièrement membre de jury et participe à de nombreux débats sur le cinéma. En 2008, elle est à la tête des Journées Cinématographiques de Carthage.

Assia Djebar

Écrivain et poétesse née en Algérie, élue à l'Académie française en juin 2005, Assia Djebar s’est éteinte le 6 février 2015. Elle est l'auteur de quinze romans traitant de l'histoire algérienne, de la situation des femmes et des conflits autour des langues en Algérie. Traduite en vingt-quatre langues, son oeuvre a été plusieurs fois couronnée par de grands prix internationaux. Nulle part dans la maison de mon père, publié aux éditions Fayard en 2007, est sans doute son livre le plus personnel. Elle y ressuscite avec émotion, lucidité et pudeur la trace d'une histoire individuelle dont l'ombre projetée n'est autre que celle de son peuple. Grandissant entre deux mondes, entre un père instituteur et une mère majestueuse qui lui fait découvrir la magie des fêtes féminines, une fillette porte, en même temps qu’elle découvre le « monde des Autres » à travers sa passion des livres et les confidences d’une amie de pensionnat, un regard fasciné sur son époque : bals européens donnés sur la place du village, prolétaires indigènes guettant dans le noir… Lorsque la famille s’installe à Alger, la mère se mue en citadine à l’allure européenne et l’adolescente entame une correspondance secrète. Une histoire d’amour s’esquisse. Dans Alger où la jeune fille ne cesse de circuler, après ses cours au grand lycée, elle s’enivre d’espace et de poésie. Un an avant une explosion qui secouera tout le pays, l'amorce de cette éducation sentimentale va-t-elle tourner court ?

Julie Gayet

Julie Gayet est une actrice française née en 1972. Après des études en Actor's studio à Londres, elle débute sa carrière en 1993 comme figurante dans La petite apocalypse de Costa-Gavras et dans Trois couleurs : Bleu de Christophe Kieslowski. Elle obtient son premier grand rôle dans Les Cent et Une Nuits de Simon Cinéma, un film d'Agnès Varda. En 1996, son rôle dans le film Select Hôtel de Laurent Bouhnik lui vaut de recevoir plusieurs prix d’interprétation. Depuis, elle travaille aussi bien dans des réalisations pour le cinéma et pour la télévision : elle est notamment à l’affiche d’Un monde presque paisible de Michel Deville (2002), Mon meilleur ami de Patrice Leconte (2006), Quai d’Orsay de Bertrand Tavernier (2013)…

Nitt 100 limites de Oumaima Manaï

Deuxième étape d’un tryptique dédié à la lutte de la femme arabe pour un statut de citoyenne à part entière. Après le ring de boxe où elle affrontait des forces obscures, Oumaïma entame un travail sur soi lié aux limites du corps, de l’espace et du temps. Une quête acharnée pour se défaire des obstacles et entraves imposés par le système. Une lutte vitale drapée dans des filets métalliques haute couture

Isabelle Quentin-Heuzé

Isabelle Quentin-Heuzé, Chef de projets mixité, lutte contre les discriminations et promotions de l’égalité et de l'organisation et la programmation de Rencontres à l'espace Fondation EDF

Syhem Belkhodja

Syhem Belkhodja, Chorégraphe artiste, directrice de quatre festivals: Tunis Capitale de la Danse, Festival international du film documentaire "Doc à Tunis", Mode &Design de Carthage, Al-Kalimat (marathon des mots) et de deux écoles: l'Ecole des Arts et du Cinéma et le Centre méditerranéen de danse contemporaine. Syhem Belkhodja est animée par la volonté de promouvoir en Tunisie le développement de différents secteurs artistiques, reliant les dimensions artistiques et pédagogiques dans son approche et en associant les activités de diffusion, de création et de la formation.

Pascale Bourgaux

Grand reporter à la RTBF, Pascale Bourgaux a suivi, de 2001 à 2011, le parcours du seigneur de guerre Mamour Hasan et de sa famille. Compagnon d'armes de Massoud à l'orée de ce siècle, farouche adversaire des talibans et chef respecté, il n'a pourtant pas connu de fonction gouvernementale à la hauteur de son engagement, alors que le pays se débat dans une situation des plus confuses, entre guerre, luttes d'influence et corruption galopante.

2 mai FOUNDOK AL ATTARINE

Libre de danser
10h-11h
DEBAT avec : Sophie Renaud, Institut français, Paris ; Imed Jemaa , chorégraphe ; Aïcha M’Barek, Chorégraphe-danseuse, Cie Chatha ; Nesrine Chaabouni, Chorégraphe-danseuse ; Brigitte Lefèvre, Opéra de Paris, Abou Lagraa
11h-11h30
Libre d’écrire
11h30-13h30
RENCONTRE: Olivier Poivre d’Arvor s’entretient avec Atiq Rahimi (Syngué sabour | Pierre de patience, P.OL., Prix Goncourt 2008), Asli Erdogan (Le bâtiment de pierre, Actes Sud) et Faouzia Zouari (Ce voile qui déchire la France, Ramsay)
Le vivre ensemble
15h-16h30
RENCONTRE : Olivier Poivre d’Arvor s’entretient avec Laurent Joffrin, directeur de la rédaction de Libération et Abdennour Bidar (Plaidoyer pour la fraternité, Albin Michel).
LECTURE: Traité sur la tolérance de Voltaire par Amina Azouz
16h30-17h
LECTURE Clotilde Courau lit Catherine Certitude de Patrick Modiano
19h Théâtre Municipal Cie. Chatha « SACRE PRINTEMPS ! »
21h 4éme Art Hela Fattoumi & Eric Lamoureux « MANTA »

Olivier Poivre d’Arvor

Olivier Poivre d’Arvor est écrivain, philosophe de formation et diplomate de carrière. De 1999 à 2010, il dirige l'Association française d'action artistique (AFAA), devenue Culturesfrance en 2006. Depuis 2010, il dirige France Culture. Il est l’auteur de romans et d’essais : Apologie du mariage (La Table Ronde, 1981), Flèches, le martyr de St Sébastien (1982), Victor ou l'Amérique (Lattès, 1989), Les petites Antilles de Prague (1994) et Le Club des momies (Grasset, 1998). Il a obtenu le prix Renaudot des lycéens pour son roman Le Voyage du fils (Grasset, 2008). En 2011 paraît Culture, état d’urgence (Tchou), une analyse des forces et faiblesses du modèle culturel français, assortie d’un plan d’action en réponse aux enjeux du XXIe siècle.

Faouzia Zouari

Fawzia Zouari est une écrivaine et journaliste tunisienne. Docteur en littérature française et comparée de la Sorbonne, elle vit à Paris depuis 1979. Elle travaille durant dix ans à l'Institut du monde arabe — à différents postes dont celui de rédactrice du magazine Qantara — avant de devenir journaliste à l'hebdomadaire Jeune Afrique en 1996. Faouzia Zouari est l’auteur de plusieurs ouvrages – essais et romans – parmi lesquels La Retournée (éditions Ramsay), Le voile islamique (éditions Favre), Pour en finir avec Shahrazad (Édisud), Ce voile qui déchire la France (éditions Ramsay) et La deuxième épouse (éditions Ramsay).

Amina Azouz

Amina Azouz Née à Tunis en 1983, Amina Azouz est l’auteur de deux livres de poésie intitulés respectivement Rancoeur d’automne, paru en 2002 et Le Radeau de la colère, qui vient de paraître aux éditions Berg. Universitaire formée à Paris IV Sorbonne, elle est spécialiste de littérature française et comparée qu’elle enseigne désormais à l’Université du Kef. Elle a été la directrice artistique de divers festivals dont « Doc à Tunis » le festival de films documentaires. Elle est aussi dramaturge et a collaboré à la création du spectacle « Bourguiba, la dernière prison ».

Atiq Rahimi

Atiq Rahimi est né en 1962 à Kaboul (Afghanistan). Après des études au lycée franco-afghan Estiqlal de Kaboul puis à l’université (section littérature), il quitte l’Afghanistan en 1984 pour fuir la guerre, se réfugie un temps au Pakistan puis demande et obtient l’asile politique en France où il passe un doctorat de communication audiovisuelle à la Sorbonne. Il réalise des films documentaires et adapte en 2004 son roman Terre et cendres, qui, présenté à au festival de Cannes obtient le prix « Regard sur l’avenir ». En 2008, il remporte le Prix Goncourt pour Syngué sabour. Pierre de patience (P.O.L.), qu’il adapte ensuite au cinéma.

Sophie Renaud

Aujourd’hui directrice du département des échanges et coopérations artistiques à l’Institut français, Sophie Renaud a précédemment exercé des fonctions dans le domaine de la danse – notamment comme secrétaire générale du Centre chorégraphique national de Caen Basse-Normandie (sous la direction de la chorégraphe Karine Saporta) puis comme responsable du pôle danse au sein de l’AFAA (Agence Française d’Action Artistique).

Aïcha M’Barek

Après avoir intégré le Conservatoire de Musique et de Danse de Tunis, Aïcha M’Barek rejoint le Sybel Ballet Théâtre où elle rencontre Hafiz Dhaou. Ils créent ensemble la Compagnie CHATHA en 2005 et posent leurs valises en France, à Lyon. Sensibles aux bouleversements en Europe et aux changements dans la société tunisienne, ils ressentent la nécessité de prendre la parole, en observateurs attentifs. Ils développent un langage personnel au-delà des modes, dans un entre-deux, entre France et Maghreb, entre hip hop, danse contemporaine et tradition populaire tunisienne. Une danse comme un pont sur la Méditerranée. Leur travail a été présenté en Afrique, en Europe, au Moyen-Orient ainsi qu’en Amérique du Nord.

Nesrine Chaabouni

Nesrine Chaabouni Anciennement interprète de danseuse dans plusieurs créations chorégraphiques de l'ʹentreprise tunisienne "ʺThéâtre de danse"ʺ d'ʹImed Jemaa entre 1999 et 2004 et diplômé de 'ʹinstitutsupérieur des Beaux-arts de Tunis. Elle part à Paris pour poursuivre ses études et perfectionner sa pratique) artistique. Ayant suivi une formation approfondie du danseur durant trois ans aux Rencontres Internationaux de Danse Contemporaine à Paris. Elle prépare aussi doctorat en Arts et les sciences de l'ʹart à l'ʹuniversité Paris 1 à propos de l’écoute en danse contemporaine. Précédemment, elle a enseigné la danse contemporaine, l’atelier chorégraphique et la préparation du corps de l’acteur et l'ʹart plastique à l'ʹInstitut supérieur des Arts Dramatiques de Tunis.

Imed Jemaa

Sur le désert de l'épreuve du corps, aguerri aux arts martiaux Classique et Contemporain, Imed Jemâa investigue le mouvement, de son émergence archaïque aux conditionnements issus de sa culture. Ainsi s'engage-t-il dans les dédales d'un espace de vie à fleur de terre, mais soulève-t-il aussi les représentations mentales qui le clivent, selon la coutume, entre féminin et masculin, intimité et Méditerranée à ciel ouvert. Tout en inscrivant sa gestuelle entre la continuité de la spirale, propre à la calligraphie arabe et les ruptures du quotidien, joue-t-il, avec ses danseurs interprètes, la partition du drame et de l'autodérision, de l'échappée limite et du simulacre de la norme. Ses créations évoluent dans une turbulence de profusion intempestive et d'opulence intravertie. Et si ses créations opèrent sur un canevas flottant avec parfois quelques incursions en onomatopées, en bribes textuelles, en jeu de comédien, ces repères participent de la dynamique symbolique de l'ensemble. à partir de recherches sur l'interdisciplinarité, sonore, vocale, plastique, il caresse le rêve de l'abstraction pure.

Brigitte Lefèvre

Intégrée au corps de ballet de l'Opéra de Paris à 18 ans, Brigitte Lefèvre interprète les rôles classiques et les oeuvres plus modernes de George Balanchine ou Maurice Béjart. En 1972, elle quitte le ballet et, deux ans plus tard, fonde à La Rochelle le Théâtre du silence avec Jacques Garnier. En 1984, elle devient inspectrice de la danse au ministère de la Culture puis déléguée à la danse. Les propositions s'enchaînent et, en 1992, la danseuse est nommée administratrice de l'Opéra Garnier puis directrice adjointe et directrice de la danse. À ce poste, elle développe un répertoire vivant, tout en laissant une grande place aux classiques. En 2008, Brigitte Lefèvre est chargée avec Hugues Gall de pourvoir le poste de directeur de la Villa Médicis à Rome. Après 20 ans à la direction de l'Opéra de Paris, elle quitte ses fonctions en 2014, remplacée par Benjamin Millepied.

d’Isadora Duncan

Hommage à la figure d’Isadora Duncan, danseuse-poétesse disparue en 1927 qui s'est dressée contre les codes sociaux de son temps. Élevée dans une famille bohème, elle est marquée dans son enfance par la pauvreté et les déménagements successifs. Adolescente, la jeune femme donne des cours de danse aux enfants de son quartier pour subvenir aux besoins financiers de son foyer. Après des tentatives peu fructueuses au théâtre, notamment à New York, la danseuse part pour l'Europe où elle obtient succès et notoriété en l'espace de trois ans. À Paris, elle inspire les plus grands artistes peintres fascinés par son art du mouvement. Féministe, provocatrice inspirée, adulée ou critiquée, elle s'inspire des figures de la Grèce antique pour façonner l'expressivité des danseurs qui se traduit dans une grande liberté d'expression, spontanéité et naturel du corps. Elle pose ainsi les bases de la danse contemporaine. Pédagogue de génie, non conventionnelle, elle ouvre des écoles de danse, grâce aux soutiens de mécènes et forme la troupe des « Isadorables ». Dans ses spectacles, la danseuse s'affranchit des codes musicaux et se nourrit de sa propre musique intérieure. Elle fait la part belle aux compositeurs qui n'ont pas écrit pour la danse : Chopin, Bach, Berlioz. Autant connue pour son art que pour sa vie privée, Isadora Duncan incarne la figure d'une femme et d'une artiste libre.

Laurent Joffrin

Journaliste, Laurent Joffrin, Mouchard de son vrai nom, milite aux Jeunesses socialistes alors qu'il est sur les bancs de la fac d'histoire et milite tous azimuts, via sa plume notamment… En 1981, après avoir obtenu son diplôme de journaliste, il intègre la rédaction de Libération et dénonce inlassablement les reniements du pouvoir socialiste. Dans les années 1990, Laurent Joffrin travaille pour Libération en tant que directeur de la rédaction et quitte le journal en 1999 suite à un désaccord avec Serge July. Il rejoint alors le Nouvel Observateur jusqu'en 2006, date à laquelle il est nommé à la tête du quotidien Libération, comme un retour aux sources.

Abdennour Bidar

Philosophe, normalien, chargé de mission sur la "Pédagogie de la laïcité" par le ministère de l'Éducation Nationale, Abdennour Bidar développe à travers ses ouvrages – Self islam, histoire d'un islam personnel (Seuil, 2006), L’Islam sans soumission (Albin Michel, 2008) ou L’Islam face à la mort de Dieu : actualité de Mohammed Iqbal (François Bourin Éd., 2010), ou encore Plaidoyer pour la fraternité (Albin Michel, 2015) – l’espoir d’un islam ouvert à la modernité et profondément spirituel. Sa « Lettre ouverte au monde musulman », écrite avant les attentats de janvier, a reçu un écho considérable dans le monde. Il dirige aujourd'hui l'émission "Cultures d'islam" sur France Culture.

Clotilde Courau

Née en 1969, Clotilde Courau est une actrice française. Dès l'âge de 16 ans, elle suit des cours de théâtre et en 1990, elle fait ses premiers pas au cinéma avec Le Petit Criminel de Jacques Doillon ; son interprétation lui vaut d'être récompensée du Prix de la meilleure actrice au Festival international du film de Berlin (Berlinale). Récompensée à de nombreuses reprises pour ses rôles, elle mène, avec succès, sa carrière au théâtre comme au cinéma, en France et en Italie. En 2007, elle est nommée Dame de l'Ordre des Arts et des Lettres.

Catherine Certitude

Comme son papa, Catherine Certitude porte des lunettes. Ce qui complique parfois la vie : par exemple quand elle doit les enlever au cours de danse. Car Catherine rêve de devenir danseuse, comme sa maman qui vit à New York. Mais ses lunettes lui offrent l'avantage de pouvoir vivre dans deux mondes différents : le monde réel, tel qu'elle le voit, quand elle les porte, et un monde plein de douceur, flou et sans aspérité si elle les ôte… Une évocation de l’enfance et de la danse par le romancier français Patrick Modiano, prix Nobel de littérature 2014. Catherine Certitude est un roman pour la jeunesse publié par l’écrivain en 1988 et illustré par le dessinateur Sempé. Une lecture pour toute la famille.

Aslı Erdoğan

Aslı Erdoğan, née en 1967, est une romancière turque et une militante pour les droits de l'homme. Elle écrit son premier roman, Kabuk Adam (L'Homme croute), en 1993. Elle a collaboré au quotidien de gauche turc Radikal, l'ensemble de ses chroniques ont été ensuite publiés dans l'ouvrage Bir Yolculuk Ne Zaman Biter.

3 mai THEATRE MUNICIPAL

11h-12h30
13h-15h
Pique-nique littéraire pour les enfants, de 8 à 12 ans, sur l’Avenue Habib Bourguiba Lecture Blandine Savetier
1,2 et-3 mai : Lire en mouvement dans le TGM / METRO avec 10 étudiants de l’ISAD

Blandine Savetier

Blandine Savetier a vécu en Belgique, en Afrique, aux États-Unis, en Russie et au Kazakhstan. Après un baccalauréat arts plastiques, elle entreprend un voyage solitaire de deux ans en Afrique de l’Ouest. Elle part ensuite faire ses études à New York et San Francisco. À son retour, elle suit des cours de peinture, de sculpture, puis de scénographie à La Cambre (Bruxelles), suivis d’une maîtrise arts du spectacle - arts de la scène (Université Paris VIII).
Récemment, elle met en scène Oh les beaux jours de Samuel Beckett (Comédie de Béthune, Théâtre de la Commune d’Aubervilliers, tournée en France en 2013), conçoit et met en scène avec Thierry Roisin La Vie dans les plis. Elle dirige des ateliers de jeu à l’école du Théâtre National de Bretagne, au Théâtre National de Belgique, à la Comédie de Béthune, au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique, à l’ENSATT de Lyon, à l’EPSAD de Lille et à l’Académie, École supérieure professionnelle du Limousin.

Fantassins de la démocratie de Stéphanie Valloatto

Actrice et réalisatrice, Stéphanie Valloatto est une personnalité discrète du monde du septième art français. C'est en 2001 qu'elle sort légèrement de l'ombre en participant à un court-métrage réalisé par Léon Clémence. Pour cette fiction baptisée La femme seule à la robe bleue, elle a enfilé plusieurs casquettes différentes. Actrice pour incarner une hôtesse, elle a également joué un rôle dans la production du film en intervenant au niveau du département artistique et des costumes.
Synopsis : 12 fous formidables, drôles et tragiques, des quatre coins du monde, des caricaturistes, défendent la démocratie en s'amusant, avec, comme seule arme, un crayon, au risque de leurs vies. Ils sont: Français, Tunisienne, Russe,...